Les quatre principales causes directes de décès maternels sont l’hypertension artérielle (17%), les hémorragies (16%), les septicémies (11%), les avortements (1 1%). Ces causes peuvent être prises en compte dans la mise en œuvre des Soins Obstétricaux et Néonatals d’urgence dans les structures de santé. Alors qu’au Mali, selon l’évaluation rapide des SONU, le pays dispose de seulement trente (30) structures SONUB effectifs, car ils arrivent à mettre en œuvre les sept fonctions et Cinquante-un (51) structures SONUC effectifs mettant en œuvre les neuf (9) fonctions.
Selon l’enquête MICS conduite au Mali en 2015, le taux de mortalité néonatale est de 31 pour 1 000 naissances vivantes, avec de fortes disparités régionales – 11 pour 1,000 dans la région de Bamako contre 51 pour 1,000 dans la région de Ségou.
En outre, le Mali fait partie des six pays de la sous-région où la couverture vaccinale des enfants de moins d’un an n’a cessé de diminuer depuis 2010. En effet, selon les estimations du MICS, la couverture vaccinale en DTC3 est passée de 75% en 2010 à 68% en 2016.
Plusieurs déterminants influencent négativement la couverture vaccinale :
Le Mali a adopté le 15 décembre 2015, sa politique sectorielle de santé et de population. Cette politique a été réaffirmée à travers la loi N*02-049 du 22 juillet 2002 portant loi d’orientation sur la santé et qui fixe les grandes orientations de la mise en œuvre de la politique de santé et de population. Cette politique a été mise en œuvre via deux plans : le plan Décennal de Développement Sanitaire et Social (PDDSS I, 1998-2007) et le PDDSS II (2014-2023). Le PDDSS II a été mis en œuvre par les départements sectoriels à travers les programmes quinquennaux de developpement sanitaire et social (PRODESS III et IV). Le PRODESS IV a été complété et renforcé par le dossier d’investissement (DI) pour l’amélioration de la santé de la mère et du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent et de la nutrition (SRMNIA). L’analyse de DI a révélé des goulots à différents niveaux de prestation de service et soins de santé et a identifié des priorités d’intervention et les financements requis pour accélérer les progrès vers les objectifs des ODD. Afin de pérenniser les acquis et de s’assurer d’une bonne budgétisation, il est important d’avoir l’appui d’un expert en financement de la santé pour renforcer les capacités de l’équipe nationale de rédaction du nouveau PDDSS.
How can you make a difference?
Sous La Supervision Directe Du Health Manager, Des Autres Sections De UNICEF Dont PME, De La CPS Sectorielle, La/le Consultant/e Aura Pour Tâche
c. Livrable de la mission
La consultation a une portée nationale. Le consultant sera basé à la CPS. Il appuiera l’évaluation de l’ancien plan (PDDSS II) et à l’élaboration du nouveau plan (PDDSS III) assorti d’un DI . Il travaillera sous la supervision de la CPS sectoriel et en étroite collaboration avec le bureau Unicef de Bamako
Les résultats suivants sont attendus au terme de cette consultation :
To qualify as an advocate for every child you will have…
Cout de la consultation
Le cout global de la consultation est de 9,200,000 FCFA pour trois mois allant du 20 avril au 17 juillet 2024. Les honoraires bruts sont fixés à un maximum de 3,000,000 FCA par mois. En cas de mission sur le terrain, le transport est assuré par l’UNICEF.
Le consultant est invité à proposer une offre financière incluant les honoraires et les frais de subsistance (DSA) qui sera évaluée par le bureau UNICEF du Mali
Condition Générale de la consultation.
Le consultant sera basé à Bamako, a la et bénéficiera de l’appui conseil de UNICEF Bamako au sein de la section sante. Il devra disposer de son ordinateur personnel et justifier une couverture personnelle par une assurance santé en cours de validité qui le couvre pendant toute la durée de la consultation. L’UNICEF ne lui offre pas d’assurance santé. Il sera soumis aux exigences de tous cours obligatoires à l’UNICEF notamment entre autres la sécurité (SAFE), la prévention des abus et exploitation sexuelle (PEAS).