Le PNUD s’engage à recruter un personnel divers en termes de genre, de nationalité et de culture. Nous encourageons de même les personnes issues des minorités ethniques, des communautés autochtones ou handicapées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées dans la plus stricte confidentialité. Le PNUD ne tolère pas l’exploitation et / ou les atteintes sexuelles, ni aucune forme de harcèlement, y compris le harcèlement sexuel, et / ou toutes formes de discrimination. Tous/tes les candidats/tes selectectionnes /ées devront ainsi se soumettre à de rigoureuses vérifications relatives aux références fournies ainsi qu’à leurs antécédents.
Le Gouvernement du Mali positionne la mise en oeuvre des recommandations issues des Assises Nationales de la Refondation (ANR) au rang des priorités de la Transition en cours, en vue de permettre la réalisation de l’objectif ultime des réformes politiques et institutionnelles.
Les réformes politiques, institutionnelles, administratives et électorales revêtent une importance critique pour répondre aux préoccupations des Maliens et Maliennes dans presque tous les domaines de la vie sociale, politique et économique. Parmi les chantiers de ces réformes, figurent les réformes électorales et administratives en vue de l’organisation d’élections générales transparentes, démocratiques, et inclusives comme prévu par la feuille de route de la Transition et les conclusions des Assises Nationales de la Refondation (ANR).
Conformément aux recommandations de la NAM (Needs Assessment Mission) conduite par les Nations Unies suite à la requête d’assistance électorale du Gouvernement malien, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et ONU Femmes avec l’appui financier des partenaires techniques et financiers (PTFs) ont conjointement mis en place un projet d’appui au processus électoral et aux réformes politiques et institutionnelles (PAREM) .
Concrètement, le PAREM vise à apporter un accompagnement technique, financier, matériel et logistique en vue du renforcement des capacités des principaux acteurs impliqués dans les Réformes Politiques et Institutionnelles et le processus électoral. Il s’agit notamment des institutions nationales en charge et impliquées dans l’organisation et la gestion des élections. Le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, la Cour Constitutionnelle, l’Assemblée Nationale et l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE) qui sont les principaux bénéficiaires de l’assistance électorale, mais aussi le Gouvernement de Transition et les institutions publiques, les partis politiques, les organisations de la société civile (OSC), les femmes et les jeunes, les groupes sous représentés ou marginalisés et les médias. Les actions proposées par le projet ont pour finalité de favoriser l’amorce d’une nouvelle gouvernance démocratique plus durable, plus inclusive, plus consensuelle et moins conflictogène, garantissant l’intégration des aspirations de tous les acteurs, tout en rétablissant la confiance entre les citoyens et leurs institutions dans un climat stable et apaisé en vue d’un développement durable.
Malgré la présence constante des femmes dans l’animation de la vie politique, les femmes restent faiblement représentées dans les instances de prise de décision. Certes, des progrès ont été constatés ces dernières années dans la représentation des femmes dans les fonctions électives. En effet, lors des élections communales de 2016 et législatives de 2020, les taux de représentation des femmes dans les Conseils communaux et à l’Assemblée nationale sont passés respectivement de 9% en 2009 à 25% en 2016 et de 9,52% en 2013 à 28,57% en 2020. Cependant la situation est plus préoccupante au niveau des fonctions nominatives d’où les taux n’atteignent globalement pas les 20%.
Assurer l’égalité de genre est indispensable à l’amélioration des indicateurs d’un Mali ou chacun compte. L’égalité du genre est une condition impérative pour lutter efficacement contre la pauvreté et promouvoir les piliers de la gouvernance, de la démocratie, du développement durable et les conditions d’Institutions inclusives. Lutter contre ces inégalités, promouvoir l’autonomisation des filles et des femmes et parvenir à l’égalité de genre passe avant tout par la reconnaissance du rôle moteur des femmes dans l’achèvement des réformes politiques, institutionnelles, administratives plus durables. C’est à cela que se rattache la Feuille de route pour l’intégration effective de la dimension genre dans le processus électoral et les réformes politiques et administratives.
Le Gouvernement du Mali a adopté laFeuille de route pour l’intégration effective de la dimension genre dans le processus électoral et les réformes politiques et administratives qui est le fruit de la collaboration entre le Ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, le Ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, les organisations nationales de la société civile et les Partenaires techniques et financiers.
Au plan national, la Feuille de route intègre les défis dans le contexte de l’évolution des dispositifs national marquée surtout par l’adoption de la Constitution du 22 juillet 2023 et du plan stratégique de la refondation de l’Etat qui puise leurs racines des Assises Nationales de la Refondation décidées par les plus hautes autorités de la Transition. La Constitution du 22 juillet 2023 s’engage à garantir le respect des droits humains, en particulier ceux de la femme, de l’enfant et de la personne vivant avec un handicap, consacrés par les traités et accords sous-régionaux, régionaux et internationaux. Quant au Cadre stratégique de la refondation, tout en définissant un axe sur la gouvernance et les réformes politiques et institutionnelles, il sera réalisé suivant une approche participative et inclusive. Aussi, la Politique Nationale Genre a comme des orientations stratégiques, la mise à contribution des potentialités des femmes et des hommes dans le développement du pays par leur participation égale aux sphères de décision. Cette orientation est renforcée par l’adoption de la Loi n°2015-052 du 18 Décembre 2015 qui institue des mesures pour promouvoir le genre dans les fonctions nominatives et électives.
Au plan international, la feuille de route réaffirme l’engagement du Mali à appliquer l’agenda des Femmes concernant leur participation au leadership national dans la conduite des affaires publiques, à leur participation à la recherche de la paix et à l’instauration d’une gouvernance durable. Elle prend en compte l’Objectif du Développement Durable n°5 en œuvrant sur les causes structurelles les inégalités femmes-hommes en vue de provoquer des réflexions sur les dynamiques d’intégration de la dimension genre dans le processus électoral et les réformes politiques et administratives.
C’est dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet, que le Programme Gouvernance et Leadership Féminin d’ONU Femmes envisage de recruter un(e) Consultant(e) expert(e) pour appuyer les processus de réformes politiques, institutionnelles, administratives et électorales sensible au genre et s’assurer de la prise en compte effective du principe d’égalité femmes-hommes dans ces processus et dans la mise en place des objectifs et composantes de la Feuille de route pour l’intégration effective de la dimension genre dans le processus électoral et les réformes politiques et administratives.
Sous la supervision du MPFEF à travers le comité technique de la feuille de route et du Coordonnateur de l’Unité Gouvernance et Leadership Féminin, le/la Consultant(e) doit accomplir les tâches spécifiques suivantes :
Résulats attendus:
Le consultant (e) devra produire les livrables ci-après :
Méthodologie:
Le/la consultant(e) travaillera sous la supervision du MPFEF à travers le Comité Technique de la Feuille de route et du Coordonnateur de l’Unité Gouvernance et Leadership Féminin d’ONU Femmes. Il/elle devra soumettre un rapport mensuel détaillant les activités réalisées et faisant ressortir leurs impacts avec les processus et travaux des réformes engagées.
A la fin de la mission, il est attendu un rapport final qui fait ressortir les éléments nécessaires à une appréciation objective de sa contribution à la mise en oeuvre de la Feuille de route et plus spécifiquement la réalisation des réformes politiques et institutionnelles qui prennent en compte les impératifs en matière de respect des droits des femmes et d’application du principe de l’égalité femmes-hommes.
Pour la réalisation de cette mission, le/la consultant(e) expert(e) doit avoir les compétences, les connaissances et les expériences suivantes :