1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION Etablie au Mali depuis 1998, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) travaille aux côtés du Gouvernement Malien afin de répondre aux besoins des populations les plus vulnérables et faire face aux défis de la migration, tels que la migration forcée, la migration irrégulière, la traite des êtres humains, le trafic illicite des migrants, le suivi des déplacements et la gestion humanitaire des frontières. Ces dernières années, la région de l'Afrique subsaharienne a été confrontée à des problèmes complexes et de plus en plus graves, notamment des conflits, le changement climatique, des crises alimentaires et des épidémies qui ont eu un impact important sur la mobilité des personnes. Ces défis ont amplifié les vulnérabilités et l'instabilité dans la région. La migration irrégulière le long de la route méditerranéenne reste de plus en plus dangereuse pour les migrants. La traversée de la Méditerranée est de loin l'itinéraire le plus meurtrier, avec plus de 26 811 migrants disparus enregistrés depuis 2014, en plus de ceux qui périssent dans le désert. En outre, les migrants sont exposés à diverses formes de violence, d'abus et d'exploitation, y compris la traite des êtres humains, au cours de leur voyage migratoire et finissent par souffrir de divers problèmes de santé physique et mentale et d'une détérioration de leur situation économique. Pour faire face à ces problèmes, l'OIM et les Etats membres ont collaboré à la gestion des migrations, en mettant l'accent sur le renforcement de la protection, la lutte contre la migration irrégulière et la traite des êtres humains, tout en promouvant une migration régulière, sûre et ordonnée. Avec le soutien de l'Union européenne (UE), l'OIM a mis au point des interventions ciblées dans 16 pays (Burkina Faso, Cameroun, Tchad, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Ghana, Guinée, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan et Gambie) afin de protéger la sécurité, la dignité et les droits des migrants le long de cette route migratoire importante et dangereuse et d'aider à améliorer la réintégration des rapatriés grâce à une approche novatrice. Cet objectif sera atteint grâce à différents types d'interventions, notamment la protection et l'assistance aux migrants vulnérables et bloqués, la fourniture d'une assistance directe par le biais d'une aide à la recherche et au sauvetage, l'identification, l'orientation et l'assistance directe aux migrants vulnérables, l'aide au retour volontaire et l'aide à la réintégration durable. Cette consultance vise à l’élaboration de procédures d’identification des enfants migrants non accompagnés au Mali et de procédures de coordination des services de protection à leur intention, conformément aux normes internationales relatives à la protection de l’enfance. Ce faisant, la consultance 2 comblera des lacunes existant en matière de protection de l’enfance dans un contexte caractérisé par une hausse de la migration irrégulière d’enfants en direction et en provenance du Mali. 2. Objectif général L'objectif principal de cette consultance est d’élaborer une Procédure Opérationnelle Standard (POS) pour la détermination de l’intérêt supérieur des enfants en situation de mobilité, conformément aux lois nationales, régionaux et internationaux. 3. Tâches a) Organiser un atelier préliminaire de collecte d’information sur les procédures de l’intérêt supérieur des enfants, et la structuration des POS, réunissant les principales parties prenantes ; b) Rédiger une Procédure Opérationnelle Standards (POS)sur la détermination de l’intérêt supérieur des enfants les besoins de formation et autres pour la mise en place des procédures. c) Conduire un atelier de validation des POS pour collecter les retours des acteurs clé sur le draft produit ; d) Conduire des formations sur les POS avec les acteurs clé de protection de l’enfance (structures étatiques, ONGs nationaux et internationaux, agences UN) ; e) Tenir des réunions ad-hoc ; f) Partager une version définitive des POS pour approbation finale. 4. Groupe cible Les structures étatiques, Agences UN, ONG nationale et internationale, organisations de la société civile et autres acteurs intervenant sur la thématique protection de l’enfant. 5. ZONE D’INTERVENTION Le district de Bamako. 6. MOYENS DE CONTROLE Compte rendu de réunion ; Mails d’échange ; Rapport de démarrage ; Rapport de mi-parcours ; Rapport finale. 7. DUREE DE L’INTERVENTION La durée de la consultance est de 04 mois. 8. QUALIFICATIONS ET COMPETENCES REQUISES - Diplôme d'études supérieures ou équivalent en droit, droits de l'Homme, sciences politiques, études de développement, sciences humaines ou toute autre discipline pertinente ; 3 - Au moins 3 à 5 ans d'expérience professionnelle dans le domaine de la formation, la mobilité des enfants, des droits de l'homme en particulier dans le contexte du Mali ; - Connaissances et expérience avérées en matière d'évaluation des besoins et d'élaboration de modules, de programmes et de matériel de formation, etc. ; - Expérience et compétences avérées en matière d'animation de consultations et de formation des parties prenantes et des groupes de travail ; - Une expérience régionale et internationale pertinente sera un atout supplémentaire. - Excellentes compétences en matière de rédaction, d'édition et de communication orale en français ; - Capacité à travailler avec les structures et acteurs étatiques Maliennes compétentes intervenant dans le domaine de l’enfance ; - Capacité à travailler de façon autonome avec des délais serrés. 9. DOSSIER DE CANDIDATURE : Lors de la soumission de la proposition technique, le candidat doit veiller à joindre les éléments suivants : Profil du consultant(e) (max. 1 page) expliquant pourquoi il/elle est le/la plus apte à effectuer le travail. 1. Expériences pertinentes (2 pages maximum). 2. Méthodologie détaillée et cadre conceptuel avec les résultats attendus et le calendrier et les échéances (3-5 pages). 3. CV récent. 4. 2 références professionnelles. 5. NIF (Numéro d’identification fiscale) 10. MODALITE DE PAIEMENT : Les paiements du forfait de cette consultance seront effectués par tranches sur la base de résultats clés, c'est-à-dire sur la base de la fourniture des services spécifiés dans les termes de référence : 1. 40% après la signature du contrat et à la soumission d'un plan de travail et d'une méthodologie pour la mission. 2. 30 % à l'achèvement de l'évaluation des besoins de
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Etablie au Mali depuis 1998, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) travaille aux côtés du
Gouvernement Malien afin de répondre aux besoins des populations les plus vulnérables et faire face aux
défis de la migration, tels que la migration forcée, la migration irrégulière, la traite des êtres humains, le
trafic illicite des migrants, le suivi des déplacements et la gestion humanitaire des frontières.
Ces dernières années, la région de l'Afrique subsaharienne a été confrontée à des problèmes complexes
et de plus en plus graves, notamment des conflits, le changement climatique, des crises alimentaires et
des épidémies qui ont eu un impact important sur la mobilité des personnes. Ces défis ont amplifié les
vulnérabilités et l'instabilité dans la région. La migration irrégulière le long de la route méditerranéenne
reste de plus en plus dangereuse pour les migrants. La traversée de la Méditerranée est de loin l'itinéraire
le plus meurtrier, avec plus de 26 811 migrants disparus enregistrés depuis 2014, en plus de ceux qui
périssent dans le désert. En outre, les migrants sont exposés à diverses formes de violence, d'abus et
d'exploitation, y compris la traite des êtres humains, au cours de leur voyage migratoire et finissent par
souffrir de divers problèmes de santé physique et mentale et d'une détérioration de leur situation
économique.
Pour faire face à ces problèmes, l'OIM et les Etats membres ont collaboré à la gestion des migrations, en
mettant l'accent sur le renforcement de la protection, la lutte contre la migration irrégulière et la traite
des êtres humains, tout en promouvant une migration régulière, sûre et ordonnée. Avec le soutien de
l'Union européenne (UE), l'OIM a mis au point des interventions ciblées dans 16 pays (Burkina Faso,
Cameroun, Tchad, Côte d'Ivoire, Ethiopie, Ghana, Guinée, Libye, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal,
Sierra Leone, Somalie, Soudan et Gambie) afin de protéger la sécurité, la dignité et les droits des migrants
le long de cette route migratoire importante et dangereuse et d'aider à améliorer la réintégration des
rapatriés grâce à une approche novatrice. Cet objectif sera atteint grâce à différents types d'interventions,
notamment la protection et l'assistance aux migrants vulnérables et bloqués, la fourniture d'une
assistance directe par le biais d'une aide à la recherche et au sauvetage, l'identification, l'orientation et
l'assistance directe aux migrants vulnérables, l'aide au retour volontaire et l'aide à la réintégration
durable.
Cette consultance vise à l’élaboration de procédures d’identification des enfants migrants non
accompagnés au Mali et de procédures de coordination des services de protection à leur intention,
conformément aux normes internationales relatives à la protection de l’enfance. Ce faisant, la consultance
2
comblera des lacunes existant en matière de protection de l’enfance dans un contexte caractérisé par une
hausse de la migration irrégulière d’enfants en direction et en provenance du Mali.
2. Objectif général
L'objectif principal de cette consultance est d’élaborer une Procédure Opérationnelle Standard (POS) pour
la détermination de l’intérêt supérieur des enfants en situation de mobilité, conformément aux lois
nationales, régionaux et internationaux.
3. Tâches
a) Organiser un atelier préliminaire de collecte d’information sur les procédures de l’intérêt
supérieur des enfants, et la structuration des POS, réunissant les principales parties prenantes ;
b) Rédiger une Procédure Opérationnelle Standards (POS)sur la détermination de l’intérêt supérieur
des enfants les besoins de formation et autres pour la mise en place des procédures.
c) Conduire un atelier de validation des POS pour collecter les retours des acteurs clé sur le draft
produit ;
d) Conduire des formations sur les POS avec les acteurs clé de protection de l’enfance (structures
étatiques, Ongs nationaux et internationaux, agences UN) ;
e) Tenir des réunions ad hoc ;
f) Partager une version définitive des POS pour approbation finale.
4. Groupe cible
Les structures étatiques, Agences UN, ONG nationale et internationale, organisations de la société
civile et autres acteurs intervenant sur la thématique protection de l’enfant.
5. ZONE D’INTERVENTION
Le district de Bamako.
6. MOYENS DE CONTROLE
Compte rendu de réunion ;
Mails d’échange ;
Rapport de démarrage ;
Rapport de mi-parcours ;
Rapport finale.
7. DUREE DE L’INTERVENTION
La durée de la consultance est de 04 mois.
8. QUALIFICATIONS ET COMPETENCES REQUISES
- Diplôme d'études supérieures ou équivalent en droit, droits de l'Homme, sciences politiques,
études de développement, sciences humaines ou toute autre discipline pertinente ;
3
- Au moins 3 à 5 ans d'expérience professionnelle dans le domaine de la formation, la mobilité des
enfants, des droits de l'homme en particulier dans le contexte du Mali ;
- Connaissances et expérience avérées en matière d'évaluation des besoins et d'élaboration de
modules, de programmes et de matériel de formation, etc. ;
- Expérience et compétences avérées en matière d'animation de consultations et de formation des
parties prenantes et des groupes de travail ;
- Une expérience régionale et internationale pertinente sera un atout supplémentaire.
- Excellentes compétences en matière de rédaction, d'édition et de communication orale en
français ;
- Capacité à travailler avec les structures et acteurs étatiques Maliennes compétentes intervenant
dans le domaine de l’enfance ;
- Capacité à travailler de façon autonome avec des délais serrés.
9. DOSSIER DE CANDIDATURE :
Lors de la soumission de la proposition technique, le candidat doit veiller à joindre les éléments suivants :
Profil du consultant(e) (max. 1 page) expliquant pourquoi il/elle est le/la plus apte à effectuer le travail.
1. Expériences pertinentes (2 pages maximum).
2. Méthodologie détaillée et cadre conceptuel avec les résultats attendus et le calendrier et les
échéances (3-5 pages).
3. CV récent.
4. 2 références professionnelles.
5. NIF (Numéro d’identification fiscale)
10. MODALITE DE PAIEMENT :
Les paiements du forfait de cette consultance seront effectués par tranches sur la base de résultats clés,
c'est-à-dire sur la base de la fourniture des services spécifiés dans les termes de référence :
1. 40% après la signature du contrat et à la soumission d'un plan de travail et d'une méthodologie
pour la mission.
2. 30 % à l'achèvement de l'évaluation des besoins de formation et à la présentation du rapport
d'évaluation des besoins de formation.
3. 20 % à la remise du POS complet comprenant un programme de formation de deux/trois jours.
4. 10 % à l'achèvement de la formation et à la remise du rapport final.
11. SOUMISSION DE PROPOSITION
Tous les dossiers de candidatures avec les documents énumérés ci-dessus scannés et joints doivent être
envoyés en version électronique à iommaliapplications@iom.int au plus tard le 24 mai 2024, en
mentionnant la référence CT-08-ML-2024
NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et à la présentions du rapport
d'évaluation des besoins de formation.
3. 20 % à la remise du POS complet comprenant un programme formations de deux/trois jours.
4. 10 % à l'achèvement de la formation et à la remise du rapport final.
11. SOUMISSION DE PROPOSITION
Tous les dossiers de candidatures avec les documents énumérés ci-dessus scannés et joints doivent être
envoyés en version électronique à iommaliapplications@iom.int au plus tard le 24 mai 2024, en
mentionnant la référence CT-08-ML-2024
NB : Seuls les candidats présélectionnés seront contactés